*

CD Aliments ultra-transformés et santé cardiovasculaire : vers une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents

Offre de thèse

CD Aliments ultra-transformés et santé cardiovasculaire : vers une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents

Date limite de candidature

01-06-2025

Date de début de contrat

01-10-2025

Directeur de thèse

GIRERD Nicolas

Encadrement

Le/a doctorant/e bénéficiera d'un accompagnement tout au long de son doctorat avec notamment des réunions hebdomadaires avec ses encadrants. Ceci permettra de discuter des aspects scientifiques, techniques et organisationnelles et aussi d'impulser les directions et d'accompagner au mieux l'évolution du doctorant. Par ailleurs, les ressources du CIC-P et de l'unité notamment en terme d'analyses statistiques, d'apprentissage machine et des réseaux complexes, sont mis à disposition et les savoirs et savoir-faire relatifs à ces approches sont enseignés au cours du cursus de doctorat. Le/a doctorant/e pourra aussi suivre des formations spécifiques en analyses statistiques ou d'apprentissage machine pour parfaire ses connaissances. Le/a doctorant/e participera aux réunions mensuelles et aux réunions scientifiques (bi mensuelles) de l'unité. L'étudiant/e participera activement aux journées de l'école doctorale, et aura la possibilité de soumettre et présenter ses travaux en congrès nationaux ou internationaux. Les travaux du doctorant seront publiés dans des journaux internationaux avec comité de lecture. Le/a doctorant/e aura la possibilité de suivre des formations en fonction de son projet professionnel post-doctorat. Tous les doctorants encadrés par N Girerd ont trouvé un poste après la thèse et sont restés en contact étroit avec le CIC-P et l'unité.

Type de contrat

Concours pour un contrat doctoral

école doctorale

BioSE - Biologie Santé Environnement

équipe

contexte

Constat scientifique à l'origine du projet : pertinence, originalité, utilité : Les aliments ultra-transformés, définition et classification Ces dernières décennies ont été marquée par l'émergence des aliments ultra-transformés (AUT), formulations d'ingrédients, majoritairement à usage industriel, et d'additifs créés à partir d'une série de procédés technologiques très dénaturants, tel que cuisson-extrusion (1). Les AUT contiennent au moins un marqueur d'ultra-transformation dans sa liste d'ingrédients, c'est-à-dire un ingrédient obtenu par synthèse (comme les édulcorants artificiels) ou par une succession de procédés physiques, chimiques et/ou biologiques conduisant à sa purification (comme les amidons) et/ou à une forte dégradation par rapport à sa matrice originelle (comme le sirop de glucose). Les AUT, hautement palatables, attractifs, pratiques, prêt à l'emploi et peu chers, ont conquis les consommateurs (représentant jusqu'à 60% des apports énergétiques selon le pays). Les AUT sont peu nutritifs, riches en graisses, sel, sucres, acide gras trans et pauvres en fibres. L'AUT est éloigné de l'aliment d'origine car sa matrice est dégradée et artificialisée, et pourtant ils représentent 69% des aliments emballés en grande distribution (2). On peut retrouver, entre autres, parmi les AUT les boissons sucrées, les plats préparés, les céréales du petit-déjeuner, les soupes en sachet ou encore les « steaks végétaux ». Plusieurs types de système de classification ont été proposé (3–7), la classification NOVA étant la plus largement utilisée dans les études nutritionnelles et étiologiques (5). Cette classification NOVA a été mise au point par une équipe de chercheurs de l'université de Sao Paulo, et permet de catégoriser les aliments selon leur nature et degré de transformation. Cette classification permet de distinguer 4 groupes technologiques : 1) les aliments bruts ou peu transformés (pasteurisation, réfrigération, ..), 2) les ingrédients culinaires, comme par exemple les huiles qui sont obtenus par des techniques de pressage et d'extraction, 3) les aliments transformés qui sont obtenus en combinant les aliments des groupes 1 et 2, 4) les aliments ultra-transformés qui sont obtenus par des techniques industrielles plus complexes et ayant recours à la recombinaison de produits grâce à des ingrédients d'origine industrielles. En se basant sur la classification NOVA, les études épidémiologiques ont pu mettre en évidence que le volume des ventes des AUT augmente mondialement et il existe une progression importante de la part des AUT dans notre alimentation au cours des 20 dernières années (8). Néanmoins, il existe des disparités entre les pays (9). Les Etats-Unis sont de loin les plus gros consommateurs (58% de l'apport énergétique total), suivent ensuite Le Royaume-Unis (57%), le Canada (48%) mais la France est aussi un pays de fort consommateur (36%) (9, 10,11). Aliments ultra-transformés et santé cardiovasculaire La consommation d'une forte proportion d'AUT dans l'alimentation est associée à une augmentation de l'indice de masse corporelle (IMC). Une étude randomisée a mis en évidence qu'avoir un régime alimentaire riche en AUT pendant 2 semaines engendre une augmentation des apports caloriques de 500 kcal par jour et une prise de poids de 0.9 kg. Cette étude suggère que la consommation d'AUT incite à manger davantage en engendrant une prise de poids (12). Il s'agit de la seule étude randomisée existante concernant la consommation d'AUT en population générale. Par ailleurs, de nombreuses études observationnelles et méta-analyses, ont montré que la consommation d'AUT était associée à une augmentation du risque de nombreuses pathologies (cancers, dépressions, MICI, diabète, démences…), et plus particulièrement les maladies cardiovasculaires (9,13). Dans la cohorte française NutriNet-Santé, une augmentation de consommation d'AUT de 10 % était associée à un risque accru de 12 %, 13 % et 11 % pour les maladies cardiovasculaires globales, les maladies coronariennes et les maladies cérébrovasculaires, respectivement (14). Dans la cohorte Framingham Offspring, chaque portion supplémentaire quotidienne d'AUT était associée à un risque accru de 7 % et 9 % respectivement pour les maladies cardiovasculaires incidentes et les maladies coronariennes (15). Et enfin, une augmentation du risque de maladie coronarienne incidente a été observée au-delà de 4 portions quotidiennes dans l'étude ARIC (Atherosclerosis Risk in Communities) (16). Néanmoins la pathophysiologie sous-jacente à ces associations reste méconnue. En janvier 2023, le sénat a émis une note qui dit en substance : “Afin de combler les lacunes actuelles dans l'état des connaissances, il apparaît primordial d'intensifier les recherches publiques dédiées aux impacts des aliments ultra-transformés et de leurs composants (additifs, etc.), ainsi qu'aux mécanismes sous-jacents (17).” Il apparaît alors primordial de mener de nouvelles études épidémiologiques afin de comprendre les mécanismes d'actions possibles pour lier la consommation d'AUT et la santé cardiovasculaire, notamment. Mécanismes d'actions possibles ✓ Plusieurs hypothèses ont été émises concernant les mécanismes d'action possibles des AUT. La faible qualité nutritionnelle des AUT est mise en cause. Ils sont généralement plus riches en énergie, graisses saturées, sucre et sel, tout en étant pauvre en protéines, fibres, vitamines et minéraux. Cependant, la moins bonne composition nutritionnelle des aliments ultra-transformés et leur éventuelle surconsommation ne suffisent pas à expliquer leurs effets sur la santé. En effet, les associations identifiées par la plupart des études épidémiologiques précitées subsistent malgré des ajustements statistiques sur l'apport énergétique et sur la qualité nutritionnelle du régime alimentaire (18), d'autres mécanismes semblent donc impliqués. L'ultra-transformation des aliments peut altérer la matrice de l'aliment et ses propriétés physiques, affectant ainsi la digestibilité, la biodisponibilité des nutriments ingérés et la réponse glycémique (19). Les additifs ajoutés dans les AUT afin d'améliorer leur conservation ou améliorer leur qualité organoleptique peuvent avoir des effets délétères sur le système cardiovasculaire (20,21). Des substances issues des emballages alimentaires sont susceptibles de contaminer ces aliments. La fabrication des aliments ultra transformés peut engendrer la synthèse de certains composés néoformés comme les acides gras trans industriels de par l'hydrogénation des huiles. Les humains n'ont pas la capacité de synthétiser les acides gras trans, leur origine est soit industrielle, ou provient des ruminants, via l'hydrogénation bactérienne des acides gras insaturés. Les acides gras trans circulants ont été associés à des maladies coronariennes (22). Examiner l'impact de la consommation d'AUT sur le profil lipidique, incluant les acides gras trans, et voir comment ces profils impactent la santé cardiovasculaire paraît intéressant. ✓ Rôle de la protéomique et des réseaux complexes dans la compréhension des processus biologiques Les approches actuelles de protéomique permettent une meilleure compréhension des mécanismes biologiques des pathologies cardiovasculaires. Notre groupe a récemment montré, dans le cadre du projet européen HOMAGE, que les approches protéomiques permettaient d'identifier les mécanismes impliqués dans la genèse de l'IC chez des patients à risque (23). De nombreuses protéines sont souvent identifiées par ce type d'approche comme associées à la variable d'intérêt. Une analyse individuelle, protéine par protéine, ne permet habituellement pas de percevoir les mécanismes biologiques sous-jacents à ces associations multiples. Les analyses de réseaux complexes (complex networks) sont particulièrement utiles dans cette situation. Ils permettent d'identifier les liens de ces protéines avec d'autres protéines et/ou processus biologiques dans la littérature, et de construire une arborescence biologique permettant de mieux cerner le ou les processus biologiques particulièrement impliqués dans les associations identifiées. Dans le cadre du projet RHU FIGHT-HF, l'outil graph knowledge box (GKBox) a été mis au point, intégrant les données de plus de 20 bases biologiques publiques (notamment UniProt, Reactome et String). Cet outil permet par exemple la création de complex network en fonction de listes de protéines identifiées comme importantes. Si nous savons que la consommation d'AUT est associée à des pathologies cardiovasculaires «dites dures», nous ne savons pas comment cette consommation impacte les mécanismes cardiaques. Notre hypothèse est que la consommation d'AUT est associée à des marqueurs d'atteintes cardiovasculaires subcliniques ou à des indices mécaniques cardiaques déterminés par échocardiographie. Nous formulons l'hypothèse que la consommation d'AUT modifie le profil lipidique, avec une augmentation des acides gras trans sanguins, et que ces profils lipidiques sont associés aux atteintes CV. Nous émettons également l'hypothèse que les faibles et les forts consommateurs d'AUT présentent des profils biologiques distincts, et que les forts consommateurs ont un profil relié à des mécanismes physiopathologiques impliqués dans le développement de pathologies CV. Explorer ces atteintes précoces et la protéomique permettra de mieux comprendre les mécanismes et profils biologiques sous-jacents l'association entre la consommation d'AUT et les pathologies cardiovasculaires.

spécialité

Sciences de la Vie et de la Santé - BioSE

laboratoire

DCAC - Défaillance cardiovasculaire aigue et chronique

Mots clés

Aliments ultra-transformés, cardio-vasculaire, protéomique, Réseaux complexes

Détail de l'offre

Les aliments ultra-transformés (AUT) ont émergé ces dernières décennies et représentent maintenant jusqu'à 36% de l'apport énergétique total des français. Ces AUT sont associés de la prévalence de nombreuses maladies chroniques, notamment les maladies cardio-vasculaires. Néanmoins, les mécanismes physiopathologiques sous-jacents sont méconnus. En se basant sur les données de la cohorte STANISLAS, l'étudiant/e pourra, dans un premier temps, étudier les associations entre la consommation d'AUT et des marqueurs d'atteintes cardiovasculaires subcliniques ainsi que des indices mécaniques cardiaques déterminés par échocardiographie. Ensuite, il s'agira d'étudier les profils lipidiques sanguins en lien avec la consommation d'AUT et examiner leur association avec des marqueurs d'atteintes cardiovasculaires subcliniques ainsi que des indices mécaniques cardiaques déterminés par échocardiographie. Et dans un dernier temps, identifier des profils biologiques (protéines plasmatiques olink) sous-jacents à la consommation d'AUT par une approche de type « complex network. » Explorer ces marqueurs cardiovasculaires subcliniques et la protéomique permettra de mieux comprendre les mécanismes et profils biologiques sous-jacents l'association entre la consommation d'AUT et les pathologies cardiovasculaires.

Keywords

Ultra-processed food, cardiovascular, proteomic, complex network

Subject details

Ultra-processed foods (UPF) have emerged in recent decades and now represent up to 36% of the total energy intake of the French population. These UPFs are associated with the prevalence of many chronic diseases, notably cardiovascular diseases. However, the underlying pathophysiological mechanisms remain unknown. Based on data from the STANISLAS cohort, the student will, first, study the associations between UPF consumption and markers of subclinical cardiovascular damage as well as cardiac mechanical indices determined by echocardiography. Then, it will be necessary to examine blood lipid profiles in relation to UPF consumption and investigate their association with markers of subclinical cardiovascular damage and cardiac mechanical indices determined by echocardiography. Finally, the goal will be to identify biological profiles (plasma proteins Olink) underlying UPF consumption through a complex network approach. Exploring these subclinical cardiovascular markers and proteomics will help to better understand the underlying mechanisms and biological profiles of the association between UPF consumption and cardiovascular diseases.

Profil du candidat

Formation : Master 2 en biologie, médecine, épidémiologie, nutrition ou data science.
Compétences en analyse de données : Maîtrise de R/Python/SAS, analyses statistiques et modélisation.
Connaissances en biologie cardiovasculaire et nutrition : Bases en épidémiologie et classification des aliments (NOVA).
Qualités personnelles : Autonomie, rigueur, esprit d'équipe et capacité à rédiger en anglais.

Candidate profile

Education: Master's degree (MSc) in biology, medicine, epidemiology, nutrition, or data science.
Data Analysis Skills: Proficiency in R/Python/SAS, statistical analysis, and modeling.
Knowledge in Cardiovascular Biology and Nutrition: Basic understanding of epidemiology and food classification (NOVA).
Personal Qualities: Autonomy, rigor, teamwork, and strong scientific writing skills in English

Référence biblio

Références :
1. Monteiro CA, Cannon G, Levy RB, Moubarac JC, Louzada ML, Rauber F, et al. Ultra-processed foods: what they are and how to identify them. Public Health Nutr. avr 2019;22(5):936‑41.
2. Davidou S, Christodoulou A, Frank K, Fardet A. A study of ultra-processing marker profiles in 22,028 packaged ultra-processed foods using the Siga classification. J Food Compos Anal. juin 2021;99:103848.
3. Slimani N, Deharveng G, Southgate D a. T, Biessy C, Chajès V, van Bakel MME, et al. Contribution of highly industrially processed foods to the nutrient intakes and patterns of middle-aged populations in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition study. Eur J Clin Nutr. nov 2009;63 Suppl 4:S206-225.
4. Poti JM, Mendez MA, Ng SW, Popkin BM. Is the degree of food processing and convenience linked with the nutritional quality of foods purchased by US households?23. Am J Clin Nutr. 1 juin 2015;101(6):1251‑62.
5. Monteiro CA, Cannon G, Levy R, Moubarac JC, Jaime P, Martins AP, et al. NOVA. The star shines bright. World Nutr. 7 janv 2016;7(1‑3):28‑38.
6. Eicher-Miller HA, Fulgoni VL, Keast DR. Contributions of processed foods to dietary intake in the US from 2003-2008: a report of the Food and Nutrition Science Solutions Joint Task Force of the Academy of Nutrition and Dietetics, American Society for Nutrition, Institute of Food Technologists, and International Food Information Council. J Nutr. nov 2012;142(11):2065S-2072S.
7. Asfaw A. Does consumption of processed foods explain disparities in the body weight of individuals? The case of Guatemala. Health Econ. févr 2011;20(2):184‑95.
8. Vandevijvere S, Jaacks LM, Monteiro CA, Moubarac JC, Girling-Butcher M, Lee AC, et al. Global trends in ultraprocessed food and drink product sales and their association with adult body mass index trajectories. Obes Rev Off J Int Assoc Study Obes. nov 2019;20 Suppl 2:10‑9.
9. Touvier M, Louzada ML da C, Mozaffarian D, Baker P, Juul F, Srour B. Ultra-processed foods and cardiometabolic health: public health policies to reduce consumption cannot wait. BMJ. 9 oct 2023;383:e075294.
10. Julia C, Martinez L, Allès B, Touvier M, Hercberg S, Méjean C, et al. Contribution of ultra-processed foods in the diet of adults from the French NutriNet-Santé study. Public Health Nutr. janv 2018;21(1):27‑37.
11. Martini D, Godos J, Bonaccio M, Vitaglione P, Grosso G. Ultra-Processed Foods and Nutritional Dietary Profile: A Meta-Analysis of Nationally Representative Samples. Nutrients. oct 2021;13(10):3390.
12. Hall KD, Ayuketah A, Brychta R, Cai H, Cassimatis T, Chen KY, et al. Ultra-Processed Diets Cause Excess Calorie Intake and Weight Gain: An Inpatient Randomized Controlled Trial of Ad Libitum Food Intake. Cell Metab. 2 juill 2019;30(1):67-77.e3.
13. Lane MM, Gamage E, Du S, Ashtree DN, McGuinness AJ, Gauci S, et al. Ultra-processed food exposure and adverse health outcomes: umbrella review of epidemiological meta-analyses. BMJ. 28 févr 2024;384:e077310.
14. Srour B, Fezeu LK, Kesse-Guyot E, Allès B, Méjean C, Andrianasolo RM, et al. Ultra-processed food intake and risk of cardiovascular disease: prospective cohort study (NutriNet-Santé). BMJ. 29 mai 2019;365:l1451.
15. Juul F, Vaidean G, Lin Y, Deierlein AL, Parekh N. Ultra-Processed Foods and Incident Cardiovascular Disease in the Framingham Offspring Study. J Am Coll Cardiol. 30 mars 2021;77(12):1520‑31.
16. Du S, Kim H, Rebholz CM. Higher Ultra-Processed Food Consumption Is Associated with Increased Risk of Incident Coronary Artery Disease in the Atherosclerosis Risk in Communities Study. J Nutr. 3 déc 2021;151(12):3746‑54.
17. Sénat. Note 35 - L 'alimentation ultra- transformée. Les notes scientifiques de l'office [Internet]. janv 2023 [cité 3 mars 2024]; Disponible sur: https://www.senat.fr/rap/r22-290/r22-2901.pdf
18. Dicken SJ, Batterham RL. The Role of Diet Quality in Mediating the Association between Ultra-Processed Food Intake, Obesity and Health-Related Outcomes: A Review of Prospective Cohort Studies. Nutrients. janv 2022;14(1):23.
19. Fardet A. Minimally processed foods are more satiating and less hyperglycemic than ultra-processed foods: a preliminary study with 98 ready-to-eat foods. Food Funct. 2016;7(5):2338‑46.
20. Jang W, Jeoung NH, Cho KH. Modified apolipoprotein (apo) A-I by artificial sweetener causes severe premature cellular senescence and atherosclerosis with impairment of functional and structural properties of apoA-I in lipid-free and lipid-bound state. Mol Cells. mai 2011;31(5):461‑70.
21. Singh K, Ahluwalia P. Effect of monosodium glutamate on lipid peroxidation and certain antioxidant enzymes in cardiac tissue of alcoholic adult male mice. J Cardiovasc Dis Res. janv 2012;3(1):12‑8.
22. Mozaffarian D, Katan MB, Ascherio A, Stampfer MJ, Willett WC. Trans fatty acids and cardiovascular disease. N Engl J Med. 13 avr 2006;354(15):1601‑13.
23. Ferreira JP, Verdonschot J, Collier T, Wang P, Pizard A, Bär C, et al. Proteomic Bioprofiles and Mechanistic Pathways of Progression to Heart Failure. Circ Heart Fail. mai 2019;12(5):e005897.
24. Ferreira JP, Girerd N, Bozec E, Mercklé L, Pizard A, Bouali S, et al. Cohort Profile: Rationale and design of the fourth visit of the STANISLAS cohort: a familial longitudinal population-based cohort from the Nancy region of France. Int J Epidemiol. 1 avr 2018;47(2):395‑395j.
25. Sauvageot N, Alkerwi A, Albert A, Guillaume M. Use of food frequency questionnaire to assess relationships between dietary habits and cardiovascular risk factors in NESCAV study: validation with biomarkers. Nutr J. 6 nov 2013;12(1):143.
26. Huttin O, Xhaard C, Dandine-Roulland C, Le Floch E, Bacq-Daian D, Lamiral Z, et al. Layer myocardial strain is the most heritable echocardiographic trait. Eur Heart J Cardiovasc Imaging. 26 sept 2023;24(10):1394‑403.