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Doctorant

doctoriales 2013

Formations - FAQ FR

FAQ

 

Pourquoi un dispositif de formation complémentaire à la thèse ?

 

Le doctorat est une formation professionnalisante qui doit permettre de former à la recherche et par la recherche - mais pas uniquement pour la recherche- des cadres pour toutes les organisations publiques aussi bien que privées. Si la thèse reste au cœur du doctorat comme moyen d’apprentissage fondamental de savoirs et de compétences scientifiques et transversales, le seul travail lié à l’élaboration et à la rédaction de la thèse ne suffit plus pour les acquérir et les développer. 

Ainsi, l’arrêté du 25 mai 2016 qui encadre les études doctorales déclare-t-il expressément que les écoles doctorales « définissent et mettent en œuvre des dispositifs d’appui à la poursuite du parcours professionnel après l’obtention du doctorat dans les secteurs public et privé et organisent en lien avec les services des établissements concernés le suivi des parcours professionnels des docteurs formés ». En outre, une « formation à l’éthique de la recherche et à l’intégrité scientifique » est explicitement citée.
De fait, toutes les universités françaises proposent un catalogue de formations à leurs doctorants.

Quelle est la logique du nouveau dispositif de formation de l’Université de Lorraine ? 

 

Les écoles doctorales de l’Université de Lorraine ont souhaité proposer un dispositif commun qui incite les doctorants à acquérir un éventail de connaissances et de compétences nécessaires à la formation d’un docteur par des activités pratiques ou des modules de formation. Ces compétences et connaissances ont été réparties selon un système en trois volets (eux-mêmes subdivisés en plusieurs rubriques) :

  • Le volet Valorisation scientifique
  • Le volet Accompagnement de la thèse
  • Le volet Préparation à l’après thèse

Ce dispositif de formation doit servir de cadre au doctorant et à son encadrement de thèse au moment de remplir la convention individuelle de formation. Il se veut un guide et une incitation. Il n’est aucunement limitatif et un doctorant peut bien entendu suivre plus de formations qu’il ne lui en est demandé. Il est le cadre où doit s’inscrire toute formation ou acquisition de compétence, qu’elle soit acquise dans le catalogue proposé à l’Université de Lorraine ou à une autre source.

 

A quoi correspondent les 3 volets du dispositif ?

 

  • Le volet "Valorisation scientifique" regroupe des activités pratiques qui sont en relation directe avec le déroulement des activités de recherche liées à la thèse : publications, participation à des conférences (interventions orales, écrites, poster), auditions libres (participation à des rencontre scientifiques sans y intervenir), et séjour dans un autre laboratoire, a priori d’un autre pays, dans le cadre d’échanges scientifiques sur le travail de thèse.
     
  • Le volet "Accompagnement de la thèse" regroupe l’acquisition de compétences normalement nécessaires au bon déroulement la thèse. Il s’agit d’abord de formations disciplinaires, ciblées sur une spécialité ou communes à un champ disciplinaire plus ou moins large : ces formations sont généralement proposées dans le cadre d’une école doctorale. Les compétences transverses recouvrent des connaissances et activités générales où la spécialisation disciplinaire est annexe : recherche documentaire, prévention des risques, communication orale en public, gestion de projet… Ces formations sont organisées au niveau du Collège Lorrain des Etudes Doctorales. L’éthique et l’intégrité scientifique constituent une thématique inscrite explicitement dans l’arrêté qui définit les études doctorales.  Des connaissances linguistiques de base sont jugées indispensables pour le développement d’une carrière là où le doctorat implique des échanges à l’international : maîtrise du français pour les doctorants non francophones accueillis à l’Université de Lorraine, maîtrise de l’anglais pour les doctorants francophones.
     
  • Le volet "Préparation à l’après thèse" vise à faciliter la transition vers une poursuite de carrière après la soutenance. Il propose des modules de formation pour se familiariser à des thématiques et des métiers en lien avec les débouchés ouverts avec un doctorat : enseignement supérieur, emploi en entreprises, création d’activité, médiation scientifique… et comprend également la valorisation d’activités pratiques : travail en entreprise ou en collectivité territoriale dans le cadre d’une CIFRE ou d’un emploi salarié à titre principal…

     
Comment fonctionne le système de crédits ?

 

Les règles communes aux écoles doctorales comprennent l’utilisation de crédits comme unité de valorisation des modules et activités suivies, un crédit étant équivalent à environ 10 heures de travail.

Il est donc convenu que les doctorants devront justifier pour la soutenance de thèse de la valeur de 30 crédits :

  • 10 au moins pour la valorisation scientifique :
  • 10 au moins pour l’accompagnement de la thèse 
  • 5 au moins pour la préparation à l’après thèse.

Par rapport aux 25 crédits ainsi décomptés, il reste 5 crédits « flottants » qui pourront être justifiés sur l’un ou l’autre des volets ou l’une ou l’autre des rubriques, selon l'école doctorale à laquelle vous appartenez.


Au sein du volet "accompagnement de la thèse", chaque doctorant devra justifier au moins de 5 crédits pour les formations disciplinaires, de 3 crédits sur les compétences transverses, d’1 crédit pour l’éthique et l’intégrité scientifique, et d’1 crédit pour les langues. Les crédits attribués aux formations transverses sont reconnues de la même façon quelle que soit l’école doctorale.

 

Existe-t-il des spécificités pour mon école doctorale ?

 

Oui. Chaque école doctorale possède ses spécificités sur la définition et la valeur des activités à justifier, notamment dans le cadre du volet valorisation scientifique. Elle propose par ailleurs ses propres modules disciplinaires, éventuellement avec des écoles doctorales d’un même champ disciplinaires. Elle peut également attribuer des valeurs différentes à des activités pratiques effectuées dans la préparation à l’après thèse. Elles ont aussi toute latitude pour définir des préconisations pour l’attribution des 5 crédits flottants.

Outre les règles propres à l’ensemble de chaque école doctorale, la direction de l’école doctorale peut également adapter les exigences de formation en fonction du profil d’un doctorant et de son projet : ainsi une école doctorale pourra, par exemple, fixer des obligations plus fortes en matière de formations disciplinaires à des doctorants qui auraient validé par la pratique une certaine professionnalisation (doctorants salariés à titre principal). Il conviendra donc de vérifier d’éventuelles conditions d’application spécifiques du dispositif auprès de la direction de l’école doctorale.

 

Suis-je obligé de suivre une formation si j'ai déjà acquis la compétence demandée ?

 

Non. Néanmoins, en matière de validation des compétences acquises, la direction de l'école doctorale est seule juge. Si vous estimez avoir déjà acquis la compétence demandée, il faut donc en justifier auprès de l'école doctorale en prenant contact avec votre gestionnaire pédagogique.

L’objectif du dispositif est d’abord d’amener les doctorants à développer un certain nombre de compétences. Aussi, dans certains cas, il doit être possible de valider une compétence sans avoir à suivre la formation.

On peut ainsi prendre l’exemple de la formation « sauveteur secouriste du travail (SST) : le doctorant qui pourra justifier de l’obtention de ce diplôme ne sera pas astreint à suivre la formation correspondante. De même le doctorant justifiant d'un niveau suffisant à une certification en langue anglaise ne sera pas obligé de suivre des formations en anglais. Des parcours professionnels permettront également de justifier des crédits pour la préparation à l’après thèse.
Cependant, le dispositif de formation ayant pour objet d’inciter les doctorants à développer leurs compétences, la direction de l’école doctorale peut les inciter à développer en contrepartie d’autres compétences que celles qu’ils justifient déjà.



 

Quelles sont les différences entre thématique, parcours et label ?

 

  • Les thématiques, plus spécifiquement mises en place dans la préparation à l’après thèse, indiquent des regroupements de modules sur des champs précis. L’un des objectifs est de permettre aux doctorants de se construire une progression au cours de leur doctorat avec des modules qui ont été conçus pour les accompagner lors de leurs trois années de doctorat.
     
  • Il y a parcours lorsqu’un ensemble de modules, généralement élaboré autour d’une thématique est proposé au doctorant. Le parcours peut alors englober des modules qui dépendent de plusieurs rubriques. Ainsi le parcours « enseignement supérieur » qui est considéré comme accompagnant une mission d’enseignement supérieur propose sur trois ans les modules du thème « enseignement supérieur » mais aussi le module « sauveteur secouriste du travail » et, en substitution partielle au séminaire de 1ère année, le module sur la communication.
     
  • Enfin, les labels supposent des logiques de parcours complet et s’accompagnent d’une mise en pratique (par exemple un service d’enseignement pour le label enseignement supérieur). On candidate à un label sur la base d’une candidature volontaire : le doctorant intéressés démontre qu’il a suivi un parcours et effectué des activités pratiques puis il est entendu par un jury.

 

Puis-je suivre des formations qui ne sont pas proposées dans le catalogue ?

 

Oui, un doctorant peut choisir de suivre des formations qui ne sont pas inscrites dans ce catalogue, soit parce qu’il dispose d’un complément d’offres (modules offerts par un EPST, ou par la DRH de l’Université de Lorraine), soit parce qu’il effectue sa thèse dans des conditions où il ne peut participer aux formations organisées par l’Université de Lorraine (cas des doctorants qui travaillent loin de la Lorraine dans le cadre du co-tutelle, ou d’une CIFRE, par exemple).

En ce cas le doctorant devra, s’il veut faire valider ces formations, demander l’accord préalable de son école doctorale : il devra transmettre à l’école doctorale le descriptif de la formation et, une fois effectuée, les preuves de sa participation.
Pour que le doctorants puissent compter ce type de formation dans le cadre des validations, il devra saisir le descriptif de cette formation dans le menu de saisie des formations hors catalogue de son espace ADUM. Pour cette saisie il devra catégoriser la formation hors catalogue dans la bonne rubrique du dispositif (« catégorie » ADUM). La validation de cette saisie est effectuée par l’école doctorale.
Toutes les actions de formation ou d’acquisition de compétences hors catalogue doivent passer par cette saisie ADUM pour être prise en compte sur ADUM.

 

J’ai commencé mon doctorat à l’Université de Lorraine avant la rentrée 2018 : suis-je concerné par cette évolution du dispositif de formation ?

 

Le nouveau dispositif de formation s’applique à tous les doctorants qui se sont inscrits à partir de la rentrée 2018 : il ne s’applique pas aux doctorants en fin de thèse.

Pour les cas intermédiaires, chaque école doctorale peut adapter sa position en fonction du degré d’avancement de la thèse. L’objectif est que la transition ne soit pas perturbante pour les doctorants.

 

Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question parmi ces exemples, vous pouvez directement contacter la gestionnaire pédagogique de votre ED pour obtenir plus d'informations.